Le Club

Sept hommes - certains se connaissant déjà, les autres non - se réunissent un soir pour créer un club. Il ne s'agit pas d'un club professionnel, ni d'un club urbain, sportif ou mondain. Imaginé par un psychothérapeute, ce club est inspiré des groupes féministes des années 1970. Sans s'être fixé de but précis, ces hommes discutent de leur vie, de leur travail mais surtout de leurs rapports aux femmes en général et à leur épouse en particulier. Il est question de perplexité, de besoin, d'amour, et de mariage. Au fil du roman, qui s'avère être une nuit de discussions, de débats et de confessions, ils discutent, mangent, boivent, fument, se battent mais, toujours, font preuve d'une écoute attentive les uns envers les autres. Leur réunion témoigne à la fois d'un phénomène réel bien que marginal (de tels groupes apparurent dans le sillage du mouvement féministe et Michaels lui-même faisait partie de l'un de ces groupes à Berkeley), et particulièrement emblématique de l'essor de la consultation de psychiatres et psychologues dans les années 80. Le style impérieux et percutant de Michaels met l'accent sur l'oralité sans négliger les comparaisons et métaphores qui font toute l'originalité de son écriture, et donne vie à chacun de ces hommes, relatant leurs gestes, leurs histoires, leurs paroles. Toutes leurs histoires sont aussi atroces qu'elles semblent véridiques. Le tout raconté avec un humour corrosif faisant de ces personnages des hommes que l'on peut haïr et aimer comme si on les connaissait. " La franchise sexuelle et langagière choqua certains lecteurs du Club à sa publication. Mais ce fut l'hostilité exprimée par les hommes à l'égard des femmes qui fit de ce livre un livre si controversé. Traité de misogyne par les féministes, glorifié par les sexistes invétérés comme défenseur de son genre, Michaels, consterné, protesta qu'ils avaient tous tort et qu'il n'avait eu, avec ce livre, aucun but autre que celui de créer une représentation fictionnelle de ce dont il avait été témoin dans son propre groupe. Ce qui était en fait intéressant dans ce roman n'étaient pas les histoires sur les femmes, mais de voir dans quelle mesure les hommes se définissent eux-mêmes en fonction des femmes - et à quel point les femmes désorientent l'idée que ces hommes ont d'eux-mêmes. " The Independent, Andrew Rosenheim (22 mai 2003) Leonard Michaels est né le 2 janvier 1933 à New York, de parents polonais. Il a étudié à l'Université de New York, puis à celle du Michigan où, après son master en littérature anglaise, il rédige une thèse sur la littérature romantique. De 1969 à 1994, il enseigne l'écriture, la critique littéraire ainsi que la poésie romantique à Berkeley. Il est l'auteur de deux romans dont l'un - The men's club - est considéré par certains, lors de sa sortie dans les années 80, comme un livre sur l'émergence d'une conscience masculine, et de Sylvia (1992) qui évoque son propre mariage. Il a aussi écrit six recueils de nouvelles et essais. Parmi ses influences, il cite : Kafka, Wallace Stevens ou Byron. Il a également écrit dans des journaux tels que Vanity Fair ou le New York Times Book Review et reçu les prix de la fondation Guggenheim, de l'Institut américain des Arts et des Lettres, le Pushcart Prize et le " National Endowment for the Arts ". Il meurt le 10 mai 2003 à Berkeley, après avoir passé les dernières années de sa vie en Italie avec sa femme. Après le succès critique et public de Sylvia, paru en même temps qu'une anthologie de ses nouvelles, Conteurs, menteurs, en janvier 2010, les éditions Bourgois poursuivent leur travail de (re)découverte de Leonard Michaels. Le club a figuré sur la liste du National Book Critics Circle en 1981 et a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1986 par le réalisateur Peter Medak (scénario de Leonard Michaels) avec les acteurs Roy Schneider, Harvey Keitel, Stockard Channing et Frank Langella. " Adéquat, effrayant et merveilleusement drôle. " (The New York Times Book Review) " Tchekhov et Kafka, après avoir consulté Chaucer, auraient pu collaborer au Club. Excellent. " (John Leonard The New York Times) " Le premier roman de Michaels, Le Club, était un torrent de conversations, plein de monologues de sept hommes qui se rassemblent un soir dans une maison de Berkeley pour discuter de leur vie privée. Un livre très drôle et le premier succès commercial de Michaels [...] : la distribution est digne de la commedia dell'arte - un avocat, un psychologue, un professeur -, avec des personnages qui amusent. " (Wyatt Mason, Harper's Magazine, 2007) Sur Sylvia et Conteurs, menteurs : " Sylvia est un de ces bijoux romanesques que l'on lit d'une traite, emmené autant par l'histoire que par les mots eux-mêmes avec la sensation grisante d'une radicale nouveauté. [...] Quelle intelligence, quelle légèreté dans ces pages pourtant dures, où la tendresse du narrateur vrille le coeur. Leonard Michaels regarde le jeune homme qu'il fut comme un personnage auquel il refuse de prêter sa conscience d'homme mûr. Il se glisse dans cette peau et ses ressentis d'avant sans se protéger ni jamais condamner Sylvia au mauvais rôle, sans non plus chercher à expliquer sa folie. " (Sabine Audrerie, La Croix) " En mêlant souvenirs et extraits de son journal de l'époque, ce roman coup-de-poing donne la chronique d'une déréliction avec une sobriété et une force qui ne sont pas sans évoquer la célèbre Une femme sous influence de Cassavetes. " (Bernard Quiriny, Le magazine littéraire) " L'écrivain américain Leonard Michaels se met en retrait de lui-même pour essayer d'analyser la complexité du couple à travers sa propre histoire d'amour. [...] Sylvia est un récit ardent où rien n'est indifférent. C'est sec, puissant, dur. Les cris de passion s'y figent en coulées de lave. " (Marie- Laure Delorme, Le Journal du dimanche) " Selon Leonard Michaels, l'humour est l'instrument idéal pour décaper le monde ou relever ses bizarreries. Que ce soit sur une dizaine de pages ou en trois phrases, ces récits sont toujours remarquables. " (Amaury da Cunha, Le Monde)
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Sept hommes - certains se connaissant déjà, les autres non - se réunissent un soir pour créer un club. Il ne s'agit pas d'un club professionnel, ni d'un club urbain, sportif ou mondain. Imaginé par un psychothérapeute, ce club est inspiré des groupes féministes des années 1970. Sans s'être fixé de but précis, ces hommes discutent de leur vie, de leur travail mais surtout de leurs rapports aux femmes en général et à leur épouse en particulier. Il est question de perplexité, de besoin, d'amour, et de mariage. Au fil du roman, qui s'avère être une nuit de discussions, de débats et de confessions, ils discutent, mangent, boivent, fument, se battent mais, toujours, font preuve d'une écoute attentive les uns envers les autres. Leur réunion témoigne à la fois d'un phénomène réel bien que marginal (de tels groupes apparurent dans le sillage du mouvement féministe et Michaels lui-même faisait partie de l'un de ces groupes à Berkeley), et particulièrement emblématique de l'essor de la consultation de psychiatres et psychologues dans les années 80. Le style impérieux et percutant de Michaels met l'accent sur l'oralité sans négliger les comparaisons et métaphores qui font toute l'originalité de son écriture, et donne vie à chacun de ces hommes, relatant leurs gestes, leurs histoires, leurs paroles. Toutes leurs histoires sont aussi atroces qu'elles semblent véridiques. Le tout raconté avec un humour corrosif faisant de ces personnages des hommes que l'on peut haïr et aimer comme si on les connaissait. " La franchise sexuelle et langagière choqua certains lecteurs du Club à sa publication. Mais ce fut l'hostilité exprimée par les hommes à l'égard des femmes qui fit de ce livre un livre si controversé. Traité de misogyne par les féministes, glorifié par les sexistes invétérés comme défenseur de son genre, Michaels, consterné, protesta qu'ils avaient tous tort et qu'il n'avait eu, avec ce livre, aucun but autre que celui de créer une représentation fictionnelle de ce dont il avait été témoin dans son propre groupe. Ce qui était en fait intéressant dans ce roman n'étaient pas les histoires sur les femmes, mais de voir dans quelle mesure les hommes se définissent eux-mêmes en fonction des femmes - et à quel point les femmes désorientent l'idée que ces hommes ont d'eux-mêmes. " The Independent, Andrew Rosenheim (22 mai 2003) Leonard Michaels est né le 2 janvier 1933 à New York, de parents polonais. Il a étudié à l'Université de New York, puis à celle du Michigan où, après son master en littérature anglaise, il rédige une thèse sur la littérature romantique. De 1969 à 1994, il enseigne l'écriture, la critique littéraire ainsi que la poésie romantique à Berkeley. Il est l'auteur de deux romans dont l'un - The men's club - est considéré par certains, lors de sa sortie dans les années 80, comme un livre sur l'émergence d'une conscience masculine, et de Sylvia (1992) qui évoque son propre mariage. Il a aussi écrit six recueils de nouvelles et essais. Parmi ses influences, il cite : Kafka, Wallace Stevens ou Byron. Il a également écrit dans des journaux tels que Vanity Fair ou le New York Times Book Review et reçu les prix de la fondation Guggenheim, de l'Institut américain des Arts et des Lettres, le Pushcart Prize et le " National Endowment for the Arts ". Il meurt le 10 mai 2003 à Berkeley, après avoir passé les dernières années de sa vie en Italie avec sa femme. Après le succès critique et public de Sylvia, paru en même temps qu'une anthologie de ses nouvelles, Conteurs, menteurs, en janvier 2010, les éditions Bourgois poursuivent leur travail de (re)découverte de Leonard Michaels. Le club a figuré sur la liste du National Book Critics Circle en 1981 et a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1986 par le réalisateur Peter Medak (scénario de Leonard Michaels) avec les acteurs Roy Schneider, Harvey Keitel, Stockard Channing et Frank Langella. " Adéquat, effrayant et merveilleusement drôle. " (The New York Times Book Review) " Tchekhov et Kafka, après avoir consulté Chaucer, auraient pu collaborer au Club. Excellent. " (John Leonard The New York Times) " Le premier roman de Michaels, Le Club, était un torrent de conversations, plein de monologues de sept hommes qui se rassemblent un soir dans une maison de Berkeley pour discuter de leur vie privée. Un livre très drôle et le premier succès commercial de Michaels [...] : la distribution est digne de la commedia dell'arte - un avocat, un psychologue, un professeur -, avec des personnages qui amusent. " (Wyatt Mason, Harper's Magazine, 2007) Sur Sylvia et Conteurs, menteurs : " Sylvia est un de ces bijoux romanesques que l'on lit d'une traite, emmené autant par l'histoire que par les mots eux-mêmes avec la sensation grisante d'une radicale nouveauté. [...] Quelle intelligence, quelle légèreté dans ces pages pourtant dures, où la tendresse du narrateur vrille le coeur. Leonard Michaels regarde le jeune homme qu'il fut comme un personnage auquel il refuse de prêter sa conscience d'homme mûr. Il se glisse dans cette peau et ses ressentis d'avant sans se protéger ni jamais condamner Sylvia au mauvais rôle, sans non plus chercher à expliquer sa folie. " (Sabine Audrerie, La Croix) " En mêlant souvenirs et extraits de son journal de l'époque, ce roman coup-de-poing donne la chronique d'une déréliction avec une sobriété et une force qui ne sont pas sans évoquer la célèbre Une femme sous influence de Cassavetes. " (Bernard Quiriny, Le magazine littéraire) " L'écrivain américain Leonard Michaels se met en retrait de lui-même pour essayer d'analyser la complexité du couple à travers sa propre histoire d'amour. [...] Sylvia est un récit ardent où rien n'est indifférent. C'est sec, puissant, dur. Les cris de passion s'y figent en coulées de lave. " (Marie- Laure Delorme, Le Journal du dimanche) " Selon Leonard Michaels, l'humour est l'instrument idéal pour décaper le monde ou relever ses bizarreries. Que ce soit sur une dizaine de pages ou en trois phrases, ces récits sont toujours remarquables. " (Amaury da Cunha, Le Monde)
Plus d'infos
ISBN / EAN 9782267021172
Publication date 2010-11-04 00:00:00
Auteur Leonard Michaels
Editeur Christian Bourgois
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